
Après une courte ou une longue pause (à vous de choisir), je suis revenue sur Helsinki en ayant changé de statut, me voilà désormais stagiaire en tant qu’assistante photographe. Je vais donc pouvoir profiter un peu plus de ce pays et goûter aux joies de l’été scandinave et des jours interminables. A Helsinki, la nuit est toutefois présente. A mon arrivée (aux environs du 22 juin) elle durait peut être 2 heures et actuellement elle dure plus. Je ne sais pas de combien exactement, mais disons qu’avant le soleil commençait à se coucher vers 1 a.m. et aujourd’hui ce serait plus vers 11.30 p.m. Pour ne pas voir la nuit du tout, c’est au nord où il faut se rendre. Ce décalage entre « soleil qui se couche et/ ou qui ne se couche pas » est tout de même perturbant. La notion du temps est chamboulée. Sans montre, il est assez difficile de soupçonner l’heure qui l’est, et on a l’impression de profiter à fond de la journée puisqu’elle paraît plus longue. C’est au lever, le lendemain matin que la tache est difficile, surtout lorsque l’on se fait réveiller par le soleil aux aurores.
L’hiver s’est échappé laissant la place aux couleurs et atmosphères estivales. Les températures grimpent à plus de 30 °C, chose qui ne s’est pas produite depuis un bien grand nombre d’années. Entre l’abondance de neige en hiver et le chaleureux été, on peut dire que j’ai bien choisi mon année.
Chaque parcelle de parc, de bois, de plage ou encore les bancs et les marches des centres commerciaux sont pris d’assaut par l’homme, qui a pris soin de se munir de son pack de Koff ou de Karjala (bières finlandaises). Les gens sortent et sourient dans la rue, je ne veux pas dire par là qu’ils ne souriaient pas en hiver ou au printemps, ou presque, mais disons qu’ils semblent plus heureux. Des jeux, des animations, ainsi que des festivals défilent dans les rues donnant des couleurs du sud à un pays du nord. Les peaux sont de moins en moins blanches, et de plus en plus chocolat au lait. Les senteurs que l’on hument dans les rues et sur la plage sont le monoï, le coco et le karité.
Les étalages sont remplies de fraises, de groseilles, de cerises et de pois à décortiquer que l’on mange cru. Tout est « made in Finland », bien entendu ! J’ai appris une chose ici : il est important pour un finlandais de connaître la provenance d’un produit. Il préfèrera donc les produits laitiers, la viande, les céréales et j’en passe et des meilleures provenant de son pays, autrement dit, tout ce qui est finlandais est bon à prendre et meilleur, et ce n’est pas l’économie du pays qui dira le contraire.
J’habite depuis trois semaines dans un nouveau quartier appelé, Kallio. Il est situé au centre ville et est bien plus vert, chaleureux et exotique car il est envahi d’épiceries, indiennes et asiatiques pour mon plus grand plaisir. Je partage l’appart’ avec une finlandaise, super gentille et qui joue au football depuis cette année mais aussi, adepte de la laque comme mes deux autres colloc’…bon peut être en moins pire. Je ne comprends toujours pas cette addiction pour la laque que l’on se spray sur les cheveux, jusqu’à ce qu’ils deviennent fixes et bouffants à en devenir de la paille. Non pas, que je sois contre la laque, mais c’est la quantité utilisée qui m’impressionne, chose de sure le marché des cosmétiques ne risquent pas de faire faillite dans les pays du nord, car le look est essentiel surtout auprès des jeunes ados, qui a 13 ans ont déjà des cheveux roses ou oranges et du maquillage à gogo aussi bien chez le filles que les garçons.
J’ai retrouvé certains amis pour la plupart finlandais, car les Erasmus sont tous partis au compte goutte. C’est peut être l’un des inconvénients lorsque l’on revient dans le pays qui nous a accueilli en tant qu’étudiant en échange : certaines choses changent. On souhaiterait poursuivre les bons moments et les bonnes soirées passées entre bons amis qui viennent des quatre coins du monde. Cependant, ces expériences se feront désormais sans eux.
Pendant ces trois semaines, j’ai également pu assister à la Juhannus, qui est une fête célébrée vers le 25 juin de chaque année pour la solstice d’été. Je l’ai célébrée avec une bonne amie qui m’a invité chez les parents d’une de ses amies près de Jysvaskyla dans la campagne finlandaise pour le week end. Ses parents tiennent un restaurant et des petites chambres dans des cabanes. Nous ne manquions donc pas de nourriture et de place. Un feu de camp est habituellement fait le soir, mais une avalanche de pluie s’est abattu à ce moment là. Ce fut une grande expérience, je n’ai pas vu le feu traditionnel, mais j’ai vécu la baignade nue dans un lac après le sauna, sous la pluie avec un décor magnifique. C’était vraiment magique, et je n’avais qu’une seule envie c’était de posséder une coque waterproof pour mon appareil photo. L’un des grands rendez vous de l’été lorsque l’on se retrouve dans la campagne finlandaise près d’un lac est celui des moustiques.
Je ne parle pas des petits moustiques qui ZzZ autour de vous, mais de gros et qui ZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzz jusqu’à n’en plus finir. Et oui, les guides ont eu raison sur ce point, près des lacs, les moustiques affluent vers vous. J’en ai jamais vu autant de ma vie, c’était impressionnant. Par chance, mon sang n’est pas à leur convenance, et je ne me suis pas retrouvée avec des énormes boutons rouges pendant ce week end, mais seulement deux ou trois.
Heureusement, dans la ville nous n’avons pas ce problème !
L’autre rendez vous animalier est celui des mouettes. J’aime les regarder voler et les entendre chanter en plein jour et en pleine nuit, mais j’ai vécu avec certaines d’entre elles une histoire assez étrange et loufoque. Partant sur une île pour profiter de l’air marin, nous attendions avec une amie la barque qui devait nous y amener. Pour combler l’attente et ravir nos papilles, nous décidames d’acheter une des soi disant « meilleure glace finlandaise » qui est bien entendu « made in Finland ». En effet, elles sont bonnes et surtout bien servies : une boule de glace est équivalent à deux et demi en France : vraiment incroyable ! Le hic avec la glace, c’est que par temps de grande chaleur, elle fond rapidement dégoulinant sur les doigts, les mains et parfois les vêtements. La glace, et notamment le parfum « blueberry » attire énormément les mouettes, et j’en ai fait les frais. Mangeant tranquillement ma glace, je me suis faite attaquer par des mouettes, qui discrètement venus de derrière moi se sont jetées sur ma boule de glace pour pouvoir me la voler. Un des becs la touchée et plouf la boule est tombée à terre, aussitôt chippée par les oiseaux. Croyez moi j’ai eu très peur. J’étais devenue la nouvelle victime d’un remake d’Hitchcock. De plus, juste avant cette scène, je venais de dire que la glace était immense. Finalement, heureusement que les finlandais sont généreux avec la glace, je pense maintenant savoir pourquoi, car si jamais on se fait attaquer par des mouettes il nous en restera toujours un bout pour nous. Pensant, être débarrassée de ces oiseaux, les mouettes reprennent de plus belle m’attaquant une seconde fois. Cette fois ci, j’ai pu esquiver et sauver ce qu’il me restait. La barque arrivée, je peux vous dire que je n’ai pas perdu une seconde pour monter à bord.
Quelle histoire ! Et encore la journée ne venait que de commencer.
Arrivée sur l’île, avec une vue superbe, nous nous sommes posées sur les rochers afin de profiter au mieux de l’énergie solaire ;) Le soleil était éclatant, le décor superbe, les amoureux au rendez vous avec le bubble wine et le pique nique. Nous n’avions qu’une seule envie, c’était de nous prélasser au soleil et de mouiller nos jambettes. Ce que nous fîmes, mais vite arrêtés pas la pluie qui commença à tomber à grande goutte. C’était vraiment très drôle, car tout le monde se précipita sous un abri muni de toutes leurs affaires. Mais, l’amusement fut de très courte durée me concernant, faisant apparaître un état de stress. En prenant mes affaires pour m’abriter, je me suis aperçue qu’il me manquait une sandale, pourtant j’étais sure et certaine de l’avoir posée près de moi. Nous l’avons cherchée avec mon amie dans les environs et parfois même sous la pluie, mais sans succès. Après les mouettes, ce fut le mystère de la sandale disparue. J’ai donc du traversé la ville en direction d’une boutique de jazz où un ami jouait, à nue pied sous la pluie. Ce fut vraiment néanmoins super, car le bitume était chaud, et le sol pas sal puisque la pluie se chargeait de le nettoyer.
Quelle journée !
Trois jours après, j’ai envoyé un message au maître nageur pour savoir s’il avait retrouvé ma belle spartiate que j’aime tant. Et par un grand miracle, oui ! Elle se trouvait au bord de la cote le lendemain. On peut tout de même se poser des questions quant au pourquoi et au comment de la chose…Soit c’était encore les mouettes, qui parfois prennent des choses sur la cote et les rejettent, soit il s’agissait d’une mauvaise blague d’un individu mal attentionné, car apparemment je n’étais pas la seule à avoir vécue cette expérience. Désormais il ne me reste plus qu’à la récupérer.
Sinon, mon stage se passe très bien. Je rencontre des people finlandais que tout le monde est censé connaître ici, sauf moi ! Ce qui est assez frustrant mais aussi amusant. J’apprends des choses et surtout à rendre les femmes encore plus jolies, aux formes longilignes ou mieux dessinées, et à la peau de poupée. Ah vive la technologie et photoshop !
J’ai également du temps libre pour profiter un peu avec mon nouveau vélo (acquis grâce à une amie qui rentrait dans son pays), car le mois de juillet est ici, plus ou moins la période phare pour prendre ses vacances…quand on est finlandais bien sûr ! ;)
Sara
L’hiver s’est échappé laissant la place aux couleurs et atmosphères estivales. Les températures grimpent à plus de 30 °C, chose qui ne s’est pas produite depuis un bien grand nombre d’années. Entre l’abondance de neige en hiver et le chaleureux été, on peut dire que j’ai bien choisi mon année.
Chaque parcelle de parc, de bois, de plage ou encore les bancs et les marches des centres commerciaux sont pris d’assaut par l’homme, qui a pris soin de se munir de son pack de Koff ou de Karjala (bières finlandaises). Les gens sortent et sourient dans la rue, je ne veux pas dire par là qu’ils ne souriaient pas en hiver ou au printemps, ou presque, mais disons qu’ils semblent plus heureux. Des jeux, des animations, ainsi que des festivals défilent dans les rues donnant des couleurs du sud à un pays du nord. Les peaux sont de moins en moins blanches, et de plus en plus chocolat au lait. Les senteurs que l’on hument dans les rues et sur la plage sont le monoï, le coco et le karité.
Les étalages sont remplies de fraises, de groseilles, de cerises et de pois à décortiquer que l’on mange cru. Tout est « made in Finland », bien entendu ! J’ai appris une chose ici : il est important pour un finlandais de connaître la provenance d’un produit. Il préfèrera donc les produits laitiers, la viande, les céréales et j’en passe et des meilleures provenant de son pays, autrement dit, tout ce qui est finlandais est bon à prendre et meilleur, et ce n’est pas l’économie du pays qui dira le contraire.
J’habite depuis trois semaines dans un nouveau quartier appelé, Kallio. Il est situé au centre ville et est bien plus vert, chaleureux et exotique car il est envahi d’épiceries, indiennes et asiatiques pour mon plus grand plaisir. Je partage l’appart’ avec une finlandaise, super gentille et qui joue au football depuis cette année mais aussi, adepte de la laque comme mes deux autres colloc’…bon peut être en moins pire. Je ne comprends toujours pas cette addiction pour la laque que l’on se spray sur les cheveux, jusqu’à ce qu’ils deviennent fixes et bouffants à en devenir de la paille. Non pas, que je sois contre la laque, mais c’est la quantité utilisée qui m’impressionne, chose de sure le marché des cosmétiques ne risquent pas de faire faillite dans les pays du nord, car le look est essentiel surtout auprès des jeunes ados, qui a 13 ans ont déjà des cheveux roses ou oranges et du maquillage à gogo aussi bien chez le filles que les garçons.
J’ai retrouvé certains amis pour la plupart finlandais, car les Erasmus sont tous partis au compte goutte. C’est peut être l’un des inconvénients lorsque l’on revient dans le pays qui nous a accueilli en tant qu’étudiant en échange : certaines choses changent. On souhaiterait poursuivre les bons moments et les bonnes soirées passées entre bons amis qui viennent des quatre coins du monde. Cependant, ces expériences se feront désormais sans eux.
Pendant ces trois semaines, j’ai également pu assister à la Juhannus, qui est une fête célébrée vers le 25 juin de chaque année pour la solstice d’été. Je l’ai célébrée avec une bonne amie qui m’a invité chez les parents d’une de ses amies près de Jysvaskyla dans la campagne finlandaise pour le week end. Ses parents tiennent un restaurant et des petites chambres dans des cabanes. Nous ne manquions donc pas de nourriture et de place. Un feu de camp est habituellement fait le soir, mais une avalanche de pluie s’est abattu à ce moment là. Ce fut une grande expérience, je n’ai pas vu le feu traditionnel, mais j’ai vécu la baignade nue dans un lac après le sauna, sous la pluie avec un décor magnifique. C’était vraiment magique, et je n’avais qu’une seule envie c’était de posséder une coque waterproof pour mon appareil photo. L’un des grands rendez vous de l’été lorsque l’on se retrouve dans la campagne finlandaise près d’un lac est celui des moustiques.
Je ne parle pas des petits moustiques qui ZzZ autour de vous, mais de gros et qui ZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzz jusqu’à n’en plus finir. Et oui, les guides ont eu raison sur ce point, près des lacs, les moustiques affluent vers vous. J’en ai jamais vu autant de ma vie, c’était impressionnant. Par chance, mon sang n’est pas à leur convenance, et je ne me suis pas retrouvée avec des énormes boutons rouges pendant ce week end, mais seulement deux ou trois.
Heureusement, dans la ville nous n’avons pas ce problème !
L’autre rendez vous animalier est celui des mouettes. J’aime les regarder voler et les entendre chanter en plein jour et en pleine nuit, mais j’ai vécu avec certaines d’entre elles une histoire assez étrange et loufoque. Partant sur une île pour profiter de l’air marin, nous attendions avec une amie la barque qui devait nous y amener. Pour combler l’attente et ravir nos papilles, nous décidames d’acheter une des soi disant « meilleure glace finlandaise » qui est bien entendu « made in Finland ». En effet, elles sont bonnes et surtout bien servies : une boule de glace est équivalent à deux et demi en France : vraiment incroyable ! Le hic avec la glace, c’est que par temps de grande chaleur, elle fond rapidement dégoulinant sur les doigts, les mains et parfois les vêtements. La glace, et notamment le parfum « blueberry » attire énormément les mouettes, et j’en ai fait les frais. Mangeant tranquillement ma glace, je me suis faite attaquer par des mouettes, qui discrètement venus de derrière moi se sont jetées sur ma boule de glace pour pouvoir me la voler. Un des becs la touchée et plouf la boule est tombée à terre, aussitôt chippée par les oiseaux. Croyez moi j’ai eu très peur. J’étais devenue la nouvelle victime d’un remake d’Hitchcock. De plus, juste avant cette scène, je venais de dire que la glace était immense. Finalement, heureusement que les finlandais sont généreux avec la glace, je pense maintenant savoir pourquoi, car si jamais on se fait attaquer par des mouettes il nous en restera toujours un bout pour nous. Pensant, être débarrassée de ces oiseaux, les mouettes reprennent de plus belle m’attaquant une seconde fois. Cette fois ci, j’ai pu esquiver et sauver ce qu’il me restait. La barque arrivée, je peux vous dire que je n’ai pas perdu une seconde pour monter à bord.
Quelle histoire ! Et encore la journée ne venait que de commencer.
Arrivée sur l’île, avec une vue superbe, nous nous sommes posées sur les rochers afin de profiter au mieux de l’énergie solaire ;) Le soleil était éclatant, le décor superbe, les amoureux au rendez vous avec le bubble wine et le pique nique. Nous n’avions qu’une seule envie, c’était de nous prélasser au soleil et de mouiller nos jambettes. Ce que nous fîmes, mais vite arrêtés pas la pluie qui commença à tomber à grande goutte. C’était vraiment très drôle, car tout le monde se précipita sous un abri muni de toutes leurs affaires. Mais, l’amusement fut de très courte durée me concernant, faisant apparaître un état de stress. En prenant mes affaires pour m’abriter, je me suis aperçue qu’il me manquait une sandale, pourtant j’étais sure et certaine de l’avoir posée près de moi. Nous l’avons cherchée avec mon amie dans les environs et parfois même sous la pluie, mais sans succès. Après les mouettes, ce fut le mystère de la sandale disparue. J’ai donc du traversé la ville en direction d’une boutique de jazz où un ami jouait, à nue pied sous la pluie. Ce fut vraiment néanmoins super, car le bitume était chaud, et le sol pas sal puisque la pluie se chargeait de le nettoyer.
Quelle journée !
Trois jours après, j’ai envoyé un message au maître nageur pour savoir s’il avait retrouvé ma belle spartiate que j’aime tant. Et par un grand miracle, oui ! Elle se trouvait au bord de la cote le lendemain. On peut tout de même se poser des questions quant au pourquoi et au comment de la chose…Soit c’était encore les mouettes, qui parfois prennent des choses sur la cote et les rejettent, soit il s’agissait d’une mauvaise blague d’un individu mal attentionné, car apparemment je n’étais pas la seule à avoir vécue cette expérience. Désormais il ne me reste plus qu’à la récupérer.
Sinon, mon stage se passe très bien. Je rencontre des people finlandais que tout le monde est censé connaître ici, sauf moi ! Ce qui est assez frustrant mais aussi amusant. J’apprends des choses et surtout à rendre les femmes encore plus jolies, aux formes longilignes ou mieux dessinées, et à la peau de poupée. Ah vive la technologie et photoshop !
J’ai également du temps libre pour profiter un peu avec mon nouveau vélo (acquis grâce à une amie qui rentrait dans son pays), car le mois de juillet est ici, plus ou moins la période phare pour prendre ses vacances…quand on est finlandais bien sûr ! ;)
Sara